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22 Jan 2015

Garry Winogrand

par | Classé dans : Exposition | 11

Ma découverte de Garry Winogrand

Une exposition lui est consacrée au Musée du Jeu de Paume à Paris, un lieu dédié aux expositions photos où j’ai découvert Kati Horna, Oscar Munoz, Diane Arbus,  André Kertesz. Et donc maintenant Garry Winogrand dont les photos se sont affichées en grand format dans Paris dans des stations de Métro.

Pour plus d’analyse, un excellent article très détaillé de Bernard Jolivalt dont le blog est un bel endroit de réflexion sur la photo de rue (blog que j’avais malencontreusement omis dans ma liste de liens) ; un non moins excellent article d’ Esther qui nous le présentait à son retour de New York, avec en exergue des citations de Garry Winogrand, rendaient indispensable une visite.

Une d’entre-elles m’interpella et m’interpelle encore :

Parfois, c’est comme si le monde entier était une scène pour laquelle j’ai acheté un billet… Comme si rien ne se produirait si je n’étais pas sur place avec mon appareil.

Comme d’habitude on se dit « j’ai encore le temps » et puis celui-ci ayant la fâcheuse tendance (assez énervante d’ailleurs) à passer, il n’en reste plus beaucoup.

En chemin une photo de sportifs qu’un rayon de soleil anime.

Quelques clichés dans l’exposition.

Au milieu de l’exposition, un film plein d’humour où Garry Winogrand explique sa démarche, son parcours, affalé dans un fauteuil, les pieds sur la table répondant à des questions de spectateurs.
Ici une dame lui demande pourquoi ses clichés sont penchés. Garry Winogrand lui répond en disant que non jamais de la vie, ce n’est pas penché, en insistant et en souriant il convient que l’horizon ne l’est pas toujours mais qu’il n’y a pas que lui qui compte, les verticales existent aussi.

Une illustration à ma manière.

Après cette très belle exposition en sortant, des visiteurs s’essaient au jeu de paumes.

Quelques clichés en revenant de cette exposition. Un essai.

Plus loin  les piétons jouent à la marelle sans le savoir. Une conversation est très animée en bas et en haut pendant qu’un tapis marron attend son chauffeur et que les marrons sont bien au chaud.

Il est temps de rentrer.

11 Responses

  1. esther fr
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    Quel plaisir de découvrir cette expo à travers tes clichés… même si j’aurais aimé y être pour de vrai. Les photos du métro sont très réussies, ainsi que la conversation des chaussures… et du chapeau ! cette expo t’a inspiré…

    • Amor
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      Merci. D’un autre côté moi je n’ai pas les couchers de soleil sur l’océan et l’azur bleuté. C’est vari que toutes ces expositions forment (ou déforment) le regard.

    • Amor
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      Merci. Découvrir, redécouvrir, mais toujours être curieux (contrairement au dicton : la curiosité est un …).

  3. Delphine
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    C’est pour cela que parfois je regrette d’être loin de Paris: pour ces lieux culturels qui nourrissent l’imaginaire et la créativité … Prendre les grands comme source d’inspiration vous aspire vers le haut … J’avais vu la programmation de cette expo au Jeu de Paume et j’avais déjà bien envie d’y aller mais ça se termine bientôt et je ne pourrais pas m’y rendre …
    Bravo pour cette belle série et merci pour la ballade !

  4. Amor
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    C’est vrai qu’en France on est très centré sur la capitale. Je me rends compte de cette chance de pouvoir être à deux pas de ces évènements. Mais avec internet tu peux avoir accès à ces photos de manière plus facile qu’avant.
    Pour Winogrand une partie des photos viennent de « sortir » car il n’avait pas tiré ses derniers clichés préférant se consacrer à la prise de vue (il se savait condamné à brève échéance).

  5. Luc AC
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    Merci Amor, je me suis franchement Régalé avec cette série. Tu es en Winogrande forme.

    • Amor
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      Merci pour ton commentaire. Effectivement une bien expo ma foi.
      Ta photo est très raccord au niveau bouche. Un sourire éclatant et carnassier toutes dents dehors.