Dans nos rues elles sont là semblables toujours dissemblables
En groupe ou en solitaire elles se montrent nues
Jours et nuits évanouis de tous nos indispensables
Rêves squelettes témoins usés de vies disparues
D’un ailleurs s’immisçant prudemment créant des failles
Prenant possession des espaces mal abandonnés
S’affranchissant des chaînes oubliant un passé mort-né
Obsédantes omniprésentes chaque jour où que j’aille
Ritournelle inlassable d’idées s’imprimant en moi
Vestiges enfouis bulles encore fraîches et cependant
Une légèreté angoissante guidait mes émois
Des épreuves oubliées poussière des anciens printemps.